Petit guide pratique et rapide du pirate en haute mer
----
Comprendre et optimiser la vitesse des torrents
Écrit par un membre du forum Veryleaks
Autorisation totale de partage et de réutilisation.
Petit guide vulgarisé pour comprendre certains aspects du Torrenting et comment améliorer
la vitesse de ces derniers.
Les informations présentes restent malgré tout uniquement à titre informatif et ne constituent
pas un encouragement au téléchargement illégal.
Rappelez-vous : la communauté du Torrent vit des seeders... seedez !
Lexique
Torrenting/Torrent : principe de téléchargement pair à pair décentralisé (« p2p » ou « peer
to peer », d’un utilisateur à un autre sans serveur central).
Une règle fondamental du Torrent et du Ratio JE PRENDS , JE DONNE !!!
Torrent : principe de téléchargement pair à pair ou fichier(s) que vous êtes en train de
télécharger.
Tracker : Serveur tenant un registre en temps réel des torrents et des clients, il permet aux
clients de récupérer la liste des pairs pour télécharger ou envoyer depuis ces derniers.
Tracker publique : Serveur publique auquel tout le monde peut sans restriction.
Tracker semi-privé* : Serveur accessible uniquement par les membres d’une organisation
où l’inscription est facile
Tracker privé* : Serveur accessible uniquement par les membres d’une organisation où
l’inscription est sur-invitation, sous conditions voire fermée.
*Ils contiennent généralement des sécurités contre les trop gros profiteurs (cf Leechers et
Ratio).
Client (de Torrenting) : logiciel d’un utilisateur adapté au téléchargement p2p.
Ex : Deluge ou Qbittorrent (gratuits, open-sources et sans pub.)
Pair : utilisateur ou machine à qui un(e) autre se connecte pour l’échange d’information.
(To) Seed : Fournir les fichiers aux autres pairs.
Seeder (« Engraineur ») : pair qui fournit aux autres pairs.
(To) Leech : Recevoir les fichiers des autres pairs.
Leecher (« Sangsue ») : Celui qui profite des autres pairs.
Seedbox : Serveur (cloud ou physique) dédié au Torrent.
Ratio : Calcul du rapport entre le seed et le leech (l’envoi et le téléchargement). Il permet
de déterminer si un utilisateur télécharge sans partager (cf Leecher)
Hit & Run : « Télécharger et se casser ». Comportement de leecher nuisant à la qualité de
diffusion du contenu.
Copyright : Contenu protégé par droit d’auteur et non libre de distribution.
DMCA : Digital Millenium Copyright Act, loi américaine protégeant les droits d’auteurs
américains.
HADOPI : Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des Droits sur
Internet, l’ancêtre de l’Arcom.
Arcom : Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique, depuis
2022, c’est la nouvelle HADOPI mais en plus rapide pour bloquer les noms de domaines de
vos sites favoris via les DNS des opérateurs francophones (hors topic, changez vos DNS !).
Se prendre un Copyright/DMCA : Se faire prendre la main dans le sac d’accès ou de
distribution de contenu protégé.
(Service) Bulletproof / DMCA Ignored : qui ne s’arrêtera pas et vous ne vous balancera
pas même en cas de requêtes de la part d’autorités pour un copyright.
DRM : Digital Right Management, outils ou mesures instaurées pour éviter l’accès, la
reproduction ou la distribution de contenus protégés.
Un jeu cracké est un jeu dont le DRM a été sauté par un ou une team de cracker(s).
Dans beaucoup de jeux vidéo, leur présence a impact sur la performance de la machine.
Repack : « Ré-empaquetage », Crack dont les propriétés ont été modifiées (installateur
plus joli, compression plus forte pour réduire la taille, etc....)
VPN : Virtual Private Network, réseau virtuel privé.
Serveur (distant) permettant de connecter plusieurs utilisateurs/machines à un réseau
commun de manière sécurisée. A été détourné en simple serveur intermédiaire pour se
connecter à un service sur internet tout en masquant son IP.
Hash/Checksum : résultat d’un calcul numérique sur une donnée permettant d’identifier de
façon précise cette donnée.
(Ex : après ce calcul, votre ISO de GTA V de 60,11GO aura comme résultat « 0h78jK9 » et
l’ISO GTA V de 60,45GO de votre voisin aura comme résultat « 9f7bhz0 », le résultat
confirme donc que vous n’avez pas le même fichier).
Log : journal (d’enregistrement).
Logging/logger/ (to) log : le fait de journaliser (garde des logs)
Le réglage de la vitesse
Pas grand-chose à y dire, réglez simplement la vitesse à votre convenance, en cas de
bande passante totale limitée ou par besoin de regarder votre série préférée pendant le
téléchargement.
Vous pouvez la régler globalement ou par torrent dans votre client, voire même avec la
possibilité d’en prioriser certains.
Le VPN
Forcément, si vous choisissez d'utiliser un VPN, votre connexion passe par un serveur
intermédiaire qui pourrait limiter la connexion.
Prenez-en un avec une bonne vitesse.
Vous n'avez aucun moyen de vérifier si un VPN log, le seul indicateur est la confiance
envers les propriétaires et leur historique.
Malgré un logging possible, peu de VPNs seraient assez bêtes pour mentir sur le no-logs,
filer votre IP à une autorité et risquer de ternir leur réputation pour un simple copyright.
Ne téléchargez simplement pas n'importe quoi.
Quelques VPNs avec une réputation très propre sont ProtonVPN, IVPN, OVPN et Mullvad.
Quelques VPNs très commerciaux en apparence bons mais avec un historique douteux
sont : NordVPN, SurfShark, ZenMatevpn, CyberGhostVPN, ExpressVPN,
PrivateAccessInternet. Edward Snowden lui-même nous en a prévenu.
Vous pouvez apprendre à en faire un vous-même avec une meilleure garantie de
confidentialité chez des hébergeurs dits « offshore » et « bulletproof » ou DMCA Ignored.
Faites attention à ne pas faire fuiter votre IP. Utilisez le killswitch du VPN et arrêtez les
torrents avant de changer une configuration réseau.
Résumé : prenez un VPN rapide et no-log aux mains propres puis activez le killswitch.
Le protocole de transport
A un certain niveau*, les paquets qui transitent sur le réseau sont "empaquetés" de
deux façons possibles : le TCP et d'UDP.
Le TCP permet de vérifier qu'une connexion est correctement établie et une
vérification de l'intégrité de l'information dans le paquet.
L'UDP permet d'envoyer les paquets peu importe la qualité de l’échange et sans attente
de la disponibilité de la destination et sans vérifier son intégrité, il est donc naturellement
plus rapide (mais un peu plus chaotique).
Dans la pratique, les réseaux sont plus stables qu’avant et les serveurs très disponibles.
L’UDP fonctionne très bien.
Le client de torrent vérifie de toute façon lui-même l'intégrité des données reçues grâce
au hash/checksum des fichiers.
Ils ne sont pas compatibles.
Si un utilisateur est en UDP et son pair est en TCP, ils ne pourront pas se connecter entre
eux.
Heureusement, les logiciels de torrent nous offrent la possibilité d’utiliser les deux.
Si vous utilisez un VPN, vous ne pourrez choisir que le TCP ou l’UDP. Mais ça ne devrait
pas poser de problèmes :
Si vous choisissez le TCP : il transportera vos paquets TCP et UDP en TCP puis ressortiront
du serveur distant en TCP et UDP.
Si vous choisissez l’UDP : il transportera vos paquets TCP et UDP en UDP puis ressortiront
du serveur distant en TCP et UDP.
Résumé : Activez les deux protocoles dans votre client de torrent.
*Pour plus de détails, intéressez-vous au modèle OSI.
Les limites de connexion
Pas besoin d'expliquer, pensez juste à les augmenter pour avoir plus de pairs.
Pair Actif / Passif
Un pair actif est un pair avec une connectivité ouverte à son entrée, il est indépendant. Par
défaut, tout le monde peut se connecter à lui et il peut se connecter à tout le monde.
Un pair passif est un pair qui a une connectivité fermée à son entrée. Comme personne ne
pourra se connecter à lui il ne pourra que se connecter aux pairs actifs.
De manière générale, il y plus de pairs passifs qu’actifs puisque peu ouvrent leurs ports ou
utilisent un VPN.
Pour être un pair actif et profiter d’un meilleur débit d’échange, il faut s’intéresser aux ports.
Les ports
Pensez à votre routeur avec une IP publique (sur internet), grâce à cette IP, vous possédez
65535 portes (qui permettent à la fois de l’entrée et de la sortie de traffic vers votre réseau
local, ex : un PC avec une IP privée). Ces portes sont les ports.
Les ports de 1 à 1024 sont standardisés à (utilisés d’habitude pour) des protocoles
spécifiques (ex le port 443 pour l’HTTPS).
Tant que le port choisit n’en écrase pas un déjà utilisé pour une autre application, ça ne
pose pas de problème, vous pouvez laisser le client en mettre un aléatoire (au-dessus
de 1024).
Il se pourrait que certains ports ne soient pas accessibles à cause d’un pare feu :
Le Firewall
Un pare feu est composant permettant de bloquer tout ou partie du trafic en fonction de son
protocole, son port, son origine, sa destination ou du programme.
Vous en avez un d’activé par défaut sur Windows & Mac, au cas par cas sur Linux.
Généralement, la configuration de base ne bloquera pas votre client de torrent.
Le port pourra sinon être ouvert facilement lorsque, sur Windows, une fenêtre vous
demandera d’activer une exception dans le pare feu, à l’installation de votre client. Il faut
l’accepter.
Mais un port ouvert sur votre machine n’est pas directement exposé Internet il faudra
demander à votre routeur « d’en faire de même ».
La redirection de ports
L’IP publique de votre routeur a 65535 portes mais elles ne sont pas ouvertes par défaut.
Vous devez donc indiquer à votre routeur d’ouvrir une porte externe, publique, et de relayer
le trafic arrivant ici à la porte de l’IP du PC utilisant client de torrent.
Exemple :
Pour parvenir à l’ouvrir et la rediriger, vous avez la possibilité :
1) de le faire manuellement dans la configuration de votre routeur,
2) le faire automatiquement grâce à l’UPnP
PS : En cas de VPN, se référer à la partie dédiée (« Redirection de port et VPN »).
l'uPnP
est un protocole permettant à une application de demander
à votre routeur d’ouvrir un port automatiquement et est souvent activé par défaut sur les
clients de torrent bureau. Il n’y a donc pas de redirection de port
à gérer manuellement*.
*La grande majorité des routeurs en France le prennent en charge.
Résumé
: Si vous n’avez pas de VPN, activez l'UPnP, le TCP et l'UDP sur votre client de
torrenting, laissez le programme choisir un port aléatoire et sur votre VPN, choisissez le
TCP ou l'UDP en fonction de la vitesse que vous obtenez après avoir testé.
PS : En cas de VPN, se référer à la partie dédiée (« Redirection de port et VPN »).
Redirection de port et VPN
Si vous utilisez un VPN, vous ne pourrez pas ouvrir de port aussi facilement que sur un
routeur. Vous devez donc en posséder un proposant cette fonctionnalité (souvent limitée à
quelques ports).
Une fois le port choisi via le site web de votre VPN, vous devrez vous connecter au serveur
VPN permettant de l’utiliser puis vous devrez configurer votre client de torrent sur ce port.
Réseaux décentralisés de partage de pairs et partage de pairs
inter clients
Le DHT, le LSD et le PeX sont trois systèmes qui permettent d'obtenir plus de
pairs pour télécharger un torrent.
Le DHT est un réseau décentralisé, où, quand vous découvrez un client sur ce
réseau et qu'il est aussi en train d'utiliser un de vos torrents, il est ajouté votre
liste de pairs pour ce torrent.
Le PeX est un système qui permet à un pair de fournir tous les pairs qu'il a d'un
torrent que vous avez en commun, vous pouvez donc récupérer plusieurs pairs
depuis une seule personne, potentiellement trouvée sur le DHT ou un tracker (voir
suite).
Le LSD est la même chose que le PeX mais seulement appliqué au réseau local,
je ne vois donc concrètement pas d’application pratique pour un particulier sauf
si un proche dans votre maison est adepte du torrent aussi mais c’est bon à savoir.
Note importante : ces 3 systèmes sont souvent désactivés lors de l’utilisation de
trackers privés.
Le DHT vous permet donc de trouver de nouveaux pairs qui vont passeront leurs
pairs en PeX qui étendront votre réseau DHT et vous passeront d’autres pairs en
PeX, qui étendront votre réseau DHT et vous passeront d’autres pairs...
=> Effet boule de neige et en fonction du torrent, vous pouvez récupérer un très bon
nombre de pairs ainsi.
Résumé : Activez le DHT et le PeX.
Les trackers
Les trackers sont reconnaissables par la forme de leur URL.
Leur URL indique le protocole*, le domaine, le port et le répertoire d'accès au
service (généralement /announce).
C'est un service qui permet de tracker les pairs d'un torrent et de les redistribuer
à un client qui les lui demande.
*protocole de transport (TCP, UDP) ou protocole de session/applicatif (HTTP/HTTPS)
qui eux passent par le TCP, tant que le TCP et l’UDP est activé, ça ne change rien
pour vous.
Certains trackers sont publics (accessibles par tous) et certains sont privés
(accessibles par un nombre de membres limité), il y a un identifiant unique dans
ces derniers. Cet ID unique permet au tracker calculer la rapport
partage/téléchargement d’un utilisateur, le ratio, et de lui bloquer le téléchargement
lorsqu’il ne partage pas assez jusqu’à ce que son ratio remonte.
C’est une protection contre le Leech.
Vous pouvez ajouter d'autres trackers à un torrent afin de récupérer de potentiels
pairs qui seedent (=partagent) de ces nouveaux trackers et augmenter la vitesse.
Vous pouvez les ajouter manuellement par torrent ou automatiquement en passant
par les paramètres de votre client.
Voici une liste mise à jour régulièrement.
https://github.com/ngosang/trackerslist
Résumé : ajoutez le plus de trackers publics possible (de listes publiques trouvables
sur internet), à configurer dans les paramètres
IPv4 et IPv6
L’adressage IP (votre « adresse sur internet) est important, non seulement lorsqu’il
faut la masquer, mais aussi pour se connecter aux autres.
Pour faire très simple, l’IPv4 est une adresse « courte » comme 9.9.9.9 ou
185.56.80.65 qui fonctionne en binaire, et l’IPv6 est une adresse « longue » comme
2606:4700:4700::1111 ou 2001:41d0:1004:1a82:: qui fonctionne en hexadécimal .
Les adresses IPv4 sont en rade, de plus en plus d’IPv6 est donc utilisé voire
seulement utilisable, certains pairs n’ont donc que de l’IPv6.
Sauf que l’IPv4 et l’IPv6 ne sont pas compatibles*, vérifiez donc bien que vous
ayez activé l’IPv4 et l’IPv6 sur votre PC, votre VPN* et sur votre box.
Il existe un type de routage IPv6 vers IPv4 mais nécessitant des connaissances
avancées, l’utilisateur moyen laisse des configurations non fonctionnelles sans le
savoir.
Fichier .torrent ou lien magnet (URI) ?
Le fichier .torrent est un fichier qui contient les principales informations du
torrent (fichiers, hash de ces derniers, trackers).
Le lien magnet est un lien utilisé par un seul type d’application (URI) qui sont donc
les clients torrent ici. Il ne contient pas toutes les informations par défaut et doit
aller les chercher sur le réseau.
Un fichier .torrent permet donc un début de téléchargement plus rapide de
quelques secondes tout au plus.
Résumé : peu déterminant mais optez pour un .torrent si vous êtes vraiment pressé.
Dernier rappel : la communauté du Torrent vit des seeders... seedez !
Écrit par un membre du forum Veryleaks .
Autorisation totale de partage et de réutilisation.
----
Comprendre et optimiser la vitesse des torrents
Écrit par un membre du forum Veryleaks
Autorisation totale de partage et de réutilisation.
Petit guide vulgarisé pour comprendre certains aspects du Torrenting et comment améliorer
la vitesse de ces derniers.
Les informations présentes restent malgré tout uniquement à titre informatif et ne constituent
pas un encouragement au téléchargement illégal.
Rappelez-vous : la communauté du Torrent vit des seeders... seedez !
Lexique
Torrenting/Torrent : principe de téléchargement pair à pair décentralisé (« p2p » ou « peer
to peer », d’un utilisateur à un autre sans serveur central).
Une règle fondamental du Torrent et du Ratio JE PRENDS , JE DONNE !!!
Torrent : principe de téléchargement pair à pair ou fichier(s) que vous êtes en train de
télécharger.
Tracker : Serveur tenant un registre en temps réel des torrents et des clients, il permet aux
clients de récupérer la liste des pairs pour télécharger ou envoyer depuis ces derniers.
Tracker publique : Serveur publique auquel tout le monde peut sans restriction.
Tracker semi-privé* : Serveur accessible uniquement par les membres d’une organisation
où l’inscription est facile
Tracker privé* : Serveur accessible uniquement par les membres d’une organisation où
l’inscription est sur-invitation, sous conditions voire fermée.
*Ils contiennent généralement des sécurités contre les trop gros profiteurs (cf Leechers et
Ratio).
Client (de Torrenting) : logiciel d’un utilisateur adapté au téléchargement p2p.
Ex : Deluge ou Qbittorrent (gratuits, open-sources et sans pub.)
Pair : utilisateur ou machine à qui un(e) autre se connecte pour l’échange d’information.
(To) Seed : Fournir les fichiers aux autres pairs.
Seeder (« Engraineur ») : pair qui fournit aux autres pairs.
(To) Leech : Recevoir les fichiers des autres pairs.
Leecher (« Sangsue ») : Celui qui profite des autres pairs.
Seedbox : Serveur (cloud ou physique) dédié au Torrent.
Ratio : Calcul du rapport entre le seed et le leech (l’envoi et le téléchargement). Il permet
de déterminer si un utilisateur télécharge sans partager (cf Leecher)
Hit & Run : « Télécharger et se casser ». Comportement de leecher nuisant à la qualité de
diffusion du contenu.
Copyright : Contenu protégé par droit d’auteur et non libre de distribution.
DMCA : Digital Millenium Copyright Act, loi américaine protégeant les droits d’auteurs
américains.
HADOPI : Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des Droits sur
Internet, l’ancêtre de l’Arcom.
Arcom : Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique, depuis
2022, c’est la nouvelle HADOPI mais en plus rapide pour bloquer les noms de domaines de
vos sites favoris via les DNS des opérateurs francophones (hors topic, changez vos DNS !).
Se prendre un Copyright/DMCA : Se faire prendre la main dans le sac d’accès ou de
distribution de contenu protégé.
(Service) Bulletproof / DMCA Ignored : qui ne s’arrêtera pas et vous ne vous balancera
pas même en cas de requêtes de la part d’autorités pour un copyright.
DRM : Digital Right Management, outils ou mesures instaurées pour éviter l’accès, la
reproduction ou la distribution de contenus protégés.
Un jeu cracké est un jeu dont le DRM a été sauté par un ou une team de cracker(s).
Dans beaucoup de jeux vidéo, leur présence a impact sur la performance de la machine.
Repack : « Ré-empaquetage », Crack dont les propriétés ont été modifiées (installateur
plus joli, compression plus forte pour réduire la taille, etc....)
VPN : Virtual Private Network, réseau virtuel privé.
Serveur (distant) permettant de connecter plusieurs utilisateurs/machines à un réseau
commun de manière sécurisée. A été détourné en simple serveur intermédiaire pour se
connecter à un service sur internet tout en masquant son IP.
Hash/Checksum : résultat d’un calcul numérique sur une donnée permettant d’identifier de
façon précise cette donnée.
(Ex : après ce calcul, votre ISO de GTA V de 60,11GO aura comme résultat « 0h78jK9 » et
l’ISO GTA V de 60,45GO de votre voisin aura comme résultat « 9f7bhz0 », le résultat
confirme donc que vous n’avez pas le même fichier).
Log : journal (d’enregistrement).
Logging/logger/ (to) log : le fait de journaliser (garde des logs)
Le réglage de la vitesse
Pas grand-chose à y dire, réglez simplement la vitesse à votre convenance, en cas de
bande passante totale limitée ou par besoin de regarder votre série préférée pendant le
téléchargement.
Vous pouvez la régler globalement ou par torrent dans votre client, voire même avec la
possibilité d’en prioriser certains.
Le VPN
Forcément, si vous choisissez d'utiliser un VPN, votre connexion passe par un serveur
intermédiaire qui pourrait limiter la connexion.
Prenez-en un avec une bonne vitesse.
Vous n'avez aucun moyen de vérifier si un VPN log, le seul indicateur est la confiance
envers les propriétaires et leur historique.
Malgré un logging possible, peu de VPNs seraient assez bêtes pour mentir sur le no-logs,
filer votre IP à une autorité et risquer de ternir leur réputation pour un simple copyright.
Ne téléchargez simplement pas n'importe quoi.
Quelques VPNs avec une réputation très propre sont ProtonVPN, IVPN, OVPN et Mullvad.
Quelques VPNs très commerciaux en apparence bons mais avec un historique douteux
sont : NordVPN, SurfShark, ZenMatevpn, CyberGhostVPN, ExpressVPN,
PrivateAccessInternet. Edward Snowden lui-même nous en a prévenu.
Vous pouvez apprendre à en faire un vous-même avec une meilleure garantie de
confidentialité chez des hébergeurs dits « offshore » et « bulletproof » ou DMCA Ignored.
Faites attention à ne pas faire fuiter votre IP. Utilisez le killswitch du VPN et arrêtez les
torrents avant de changer une configuration réseau.
Résumé : prenez un VPN rapide et no-log aux mains propres puis activez le killswitch.
Le protocole de transport
A un certain niveau*, les paquets qui transitent sur le réseau sont "empaquetés" de
deux façons possibles : le TCP et d'UDP.
Le TCP permet de vérifier qu'une connexion est correctement établie et une
vérification de l'intégrité de l'information dans le paquet.
L'UDP permet d'envoyer les paquets peu importe la qualité de l’échange et sans attente
de la disponibilité de la destination et sans vérifier son intégrité, il est donc naturellement
plus rapide (mais un peu plus chaotique).
Dans la pratique, les réseaux sont plus stables qu’avant et les serveurs très disponibles.
L’UDP fonctionne très bien.
Le client de torrent vérifie de toute façon lui-même l'intégrité des données reçues grâce
au hash/checksum des fichiers.
Ils ne sont pas compatibles.
Si un utilisateur est en UDP et son pair est en TCP, ils ne pourront pas se connecter entre
eux.
Heureusement, les logiciels de torrent nous offrent la possibilité d’utiliser les deux.
Si vous utilisez un VPN, vous ne pourrez choisir que le TCP ou l’UDP. Mais ça ne devrait
pas poser de problèmes :
Si vous choisissez le TCP : il transportera vos paquets TCP et UDP en TCP puis ressortiront
du serveur distant en TCP et UDP.
Si vous choisissez l’UDP : il transportera vos paquets TCP et UDP en UDP puis ressortiront
du serveur distant en TCP et UDP.
Résumé : Activez les deux protocoles dans votre client de torrent.
*Pour plus de détails, intéressez-vous au modèle OSI.
Les limites de connexion
Pas besoin d'expliquer, pensez juste à les augmenter pour avoir plus de pairs.
Pair Actif / Passif
Un pair actif est un pair avec une connectivité ouverte à son entrée, il est indépendant. Par
défaut, tout le monde peut se connecter à lui et il peut se connecter à tout le monde.
Un pair passif est un pair qui a une connectivité fermée à son entrée. Comme personne ne
pourra se connecter à lui il ne pourra que se connecter aux pairs actifs.
De manière générale, il y plus de pairs passifs qu’actifs puisque peu ouvrent leurs ports ou
utilisent un VPN.
Pour être un pair actif et profiter d’un meilleur débit d’échange, il faut s’intéresser aux ports.
Les ports
Pensez à votre routeur avec une IP publique (sur internet), grâce à cette IP, vous possédez
65535 portes (qui permettent à la fois de l’entrée et de la sortie de traffic vers votre réseau
local, ex : un PC avec une IP privée). Ces portes sont les ports.
Les ports de 1 à 1024 sont standardisés à (utilisés d’habitude pour) des protocoles
spécifiques (ex le port 443 pour l’HTTPS).
Tant que le port choisit n’en écrase pas un déjà utilisé pour une autre application, ça ne
pose pas de problème, vous pouvez laisser le client en mettre un aléatoire (au-dessus
de 1024).
Il se pourrait que certains ports ne soient pas accessibles à cause d’un pare feu :
Le Firewall
Un pare feu est composant permettant de bloquer tout ou partie du trafic en fonction de son
protocole, son port, son origine, sa destination ou du programme.
Vous en avez un d’activé par défaut sur Windows & Mac, au cas par cas sur Linux.
Généralement, la configuration de base ne bloquera pas votre client de torrent.
Le port pourra sinon être ouvert facilement lorsque, sur Windows, une fenêtre vous
demandera d’activer une exception dans le pare feu, à l’installation de votre client. Il faut
l’accepter.
Mais un port ouvert sur votre machine n’est pas directement exposé Internet il faudra
demander à votre routeur « d’en faire de même ».
La redirection de ports
L’IP publique de votre routeur a 65535 portes mais elles ne sont pas ouvertes par défaut.
Vous devez donc indiquer à votre routeur d’ouvrir une porte externe, publique, et de relayer
le trafic arrivant ici à la porte de l’IP du PC utilisant client de torrent.
Exemple :
Pour parvenir à l’ouvrir et la rediriger, vous avez la possibilité :
1) de le faire manuellement dans la configuration de votre routeur,
2) le faire automatiquement grâce à l’UPnP
PS : En cas de VPN, se référer à la partie dédiée (« Redirection de port et VPN »).
l'uPnP
est un protocole permettant à une application de demander
à votre routeur d’ouvrir un port automatiquement et est souvent activé par défaut sur les
clients de torrent bureau. Il n’y a donc pas de redirection de port
à gérer manuellement*.
*La grande majorité des routeurs en France le prennent en charge.
Résumé
: Si vous n’avez pas de VPN, activez l'UPnP, le TCP et l'UDP sur votre client de
torrenting, laissez le programme choisir un port aléatoire et sur votre VPN, choisissez le
TCP ou l'UDP en fonction de la vitesse que vous obtenez après avoir testé.
PS : En cas de VPN, se référer à la partie dédiée (« Redirection de port et VPN »).
Redirection de port et VPN
Si vous utilisez un VPN, vous ne pourrez pas ouvrir de port aussi facilement que sur un
routeur. Vous devez donc en posséder un proposant cette fonctionnalité (souvent limitée à
quelques ports).
Une fois le port choisi via le site web de votre VPN, vous devrez vous connecter au serveur
VPN permettant de l’utiliser puis vous devrez configurer votre client de torrent sur ce port.
Réseaux décentralisés de partage de pairs et partage de pairs
inter clients
Le DHT, le LSD et le PeX sont trois systèmes qui permettent d'obtenir plus de
pairs pour télécharger un torrent.
Le DHT est un réseau décentralisé, où, quand vous découvrez un client sur ce
réseau et qu'il est aussi en train d'utiliser un de vos torrents, il est ajouté votre
liste de pairs pour ce torrent.
Le PeX est un système qui permet à un pair de fournir tous les pairs qu'il a d'un
torrent que vous avez en commun, vous pouvez donc récupérer plusieurs pairs
depuis une seule personne, potentiellement trouvée sur le DHT ou un tracker (voir
suite).
Le LSD est la même chose que le PeX mais seulement appliqué au réseau local,
je ne vois donc concrètement pas d’application pratique pour un particulier sauf
si un proche dans votre maison est adepte du torrent aussi mais c’est bon à savoir.
Note importante : ces 3 systèmes sont souvent désactivés lors de l’utilisation de
trackers privés.
Le DHT vous permet donc de trouver de nouveaux pairs qui vont passeront leurs
pairs en PeX qui étendront votre réseau DHT et vous passeront d’autres pairs en
PeX, qui étendront votre réseau DHT et vous passeront d’autres pairs...
=> Effet boule de neige et en fonction du torrent, vous pouvez récupérer un très bon
nombre de pairs ainsi.
Résumé : Activez le DHT et le PeX.
Les trackers
Les trackers sont reconnaissables par la forme de leur URL.
Leur URL indique le protocole*, le domaine, le port et le répertoire d'accès au
service (généralement /announce).
C'est un service qui permet de tracker les pairs d'un torrent et de les redistribuer
à un client qui les lui demande.
*protocole de transport (TCP, UDP) ou protocole de session/applicatif (HTTP/HTTPS)
qui eux passent par le TCP, tant que le TCP et l’UDP est activé, ça ne change rien
pour vous.
Certains trackers sont publics (accessibles par tous) et certains sont privés
(accessibles par un nombre de membres limité), il y a un identifiant unique dans
ces derniers. Cet ID unique permet au tracker calculer la rapport
partage/téléchargement d’un utilisateur, le ratio, et de lui bloquer le téléchargement
lorsqu’il ne partage pas assez jusqu’à ce que son ratio remonte.
C’est une protection contre le Leech.
Vous pouvez ajouter d'autres trackers à un torrent afin de récupérer de potentiels
pairs qui seedent (=partagent) de ces nouveaux trackers et augmenter la vitesse.
Vous pouvez les ajouter manuellement par torrent ou automatiquement en passant
par les paramètres de votre client.
Voici une liste mise à jour régulièrement.
https://github.com/ngosang/trackerslist
Résumé : ajoutez le plus de trackers publics possible (de listes publiques trouvables
sur internet), à configurer dans les paramètres
IPv4 et IPv6
L’adressage IP (votre « adresse sur internet) est important, non seulement lorsqu’il
faut la masquer, mais aussi pour se connecter aux autres.
Pour faire très simple, l’IPv4 est une adresse « courte » comme 9.9.9.9 ou
185.56.80.65 qui fonctionne en binaire, et l’IPv6 est une adresse « longue » comme
2606:4700:4700::1111 ou 2001:41d0:1004:1a82:: qui fonctionne en hexadécimal .
Les adresses IPv4 sont en rade, de plus en plus d’IPv6 est donc utilisé voire
seulement utilisable, certains pairs n’ont donc que de l’IPv6.
Sauf que l’IPv4 et l’IPv6 ne sont pas compatibles*, vérifiez donc bien que vous
ayez activé l’IPv4 et l’IPv6 sur votre PC, votre VPN* et sur votre box.
Il existe un type de routage IPv6 vers IPv4 mais nécessitant des connaissances
avancées, l’utilisateur moyen laisse des configurations non fonctionnelles sans le
savoir.
Fichier .torrent ou lien magnet (URI) ?
Le fichier .torrent est un fichier qui contient les principales informations du
torrent (fichiers, hash de ces derniers, trackers).
Le lien magnet est un lien utilisé par un seul type d’application (URI) qui sont donc
les clients torrent ici. Il ne contient pas toutes les informations par défaut et doit
aller les chercher sur le réseau.
Un fichier .torrent permet donc un début de téléchargement plus rapide de
quelques secondes tout au plus.
Résumé : peu déterminant mais optez pour un .torrent si vous êtes vraiment pressé.
Dernier rappel : la communauté du Torrent vit des seeders... seedez !
Écrit par un membre du forum Veryleaks .
Autorisation totale de partage et de réutilisation.
